Accéder au contenu principal

La mort par omission…

"La vie est un compte à rebours, la mort est le gong final."
Ce n’est pas seulement la vie qui est une succession de circonstances, nous sommes à la vérité un concours de circonstances…
Une énième fois, j’ai décidé de prendre la plume en espérant ne pas finir par laisser qu’une succession de mots et de phrases comme à mon habitude ces derniers temps. Cela fait d’ailleurs un moment que je n’ai plus lâché un texte, que des gribouillis, des documents Word sans titre et classés sans suite…

Cette fois-ci, ce sera différent, j’espère bien pour vous et moi.
Je n’ai pas de fan, non je ne suis pas quelqu’un de célèbre, du moins pas encore, je n’ai que des amis à qui je n’ai peut-être pas manqué ou si selon les circonstances. Je suis un blogueur amateur sans expériences professionnelles dans le domaine, oui je suis juste une personne qui aime lire et qui a le gout de la plume à des occasions, à des actes, à des rendez-vous avec vous, parfois manqués ou non…
La vie est un compte à rebours dans lequel il faut à chaque étape et à soit même rendre comptes. La réussite est un mot inventé par nous tous pour faire paraitre qu’à un moment donné, nous franchissons un cap. Un mot à connotation égoïste pour comparer, comme si on avait un plus, comme si face à l’avenir incertain nous étions parés, comme si nous ne serons plus pareils…
Au fond nous sommes un concours de circonstances et pour cela on a parfois l’impression que la vie est un concours. Raison pour laquelle, quand tout marche comme on le souhaite, on a parfois l’impression qu’on court et on dit que tout va comme sur des roulettes. On se fixe des objectifs parfois démesurés pour s’égosiller une fois ces objectifs atteints comme si au fonds on y était pour quelque chose.
J’ai toujours pour ça détesté les sciences exactes, parce qu’au fonds pour moi les sciences exactes sont tout sauf exactes, du moins l’exactitude est très relative et est la plupart conventionnelle, donc in grosso, une découverte scientifique est, à la vérité, le fruit d’un concours de circonstances semé par plusieurs « réussites » des précurseurs.
Dans tous les cas, par un concours de circonstances motivé par notre volonté ou non, on a trouvé une voie ou/et une voix à laquelle s’accrocher, un être à aimer ou à détester. Si je n’avais pas obtenu 15/40 en sciences physiques pour mon brevet au collège, j’aurai surement fini scientifique à l’heure actuelle, et Dieu seul sait si vous aurez le courage de lire mes rapports, d’ailleurs je me demande si vous avez eu le courage de me lire jusqu’ici…
Mais c’est quand même fou à quel point les circonstances déterminent nos vies… Nous nous retrouvons avec plusieurs casquettes.

 Puisqu’il n’y a pas meilleur exemple que soi, après le bac, je portai successivement la casquette principale de juriste, devenue juriste en quête d’expertise dans le domaine des droits de l’Homme (une fois en France) ; et accessoirement celles de journaliste reporter, comptable, blogueur et une fois en France africain, plongeur, femme de ménage, caissier, serveur mais aussi donneur de leçon et amoureux…  Un concours de circonstances, voilà ce que nous sommes…
Et dire que dans tout ceci, nous avons des modèles, des gens qui ont « réussi » à qui nous voulons ressembler par tous moyens. Ils ne sont pas forcément de notre domaine mais nous les singeons. Et si je ne croyais pas en l’existence d’un être suprême doté d’une puissance avachie, je dirai même plus que nous descendons des singes… Mais bon je ne suis pas là pour faire un remake de la controverse de Valladolid.
En me lisant, vous pourriez avoir l’impression de tourner en rond, mais c’est normal. Il faut parfois faire 360° pour enfin comprendre que vous avez encore beaucoup de choses à voir, à apprendre, à comprendre. Je ne suis pas coach ou quoi que ce soit, ne pensez pas que ma finalité est de donner conseil, pas cette fois, je laisse ce soin au blogueur poli, ou/et à la brise de ma philosophie.
Au fond la finalité est juste de me faire comprendre et de vous faire comprendre que les circonstances restent des circonstances marquées par plusieurs qualificatifs notamment la succession, le relatif, le changement (et ce n’est pas du Togo que je parle). Le plus important c’est que ces circonstances sont marquées par l’appropriation que nous en avons faite, que nous en faisons et que nous ferions… 
Quoi qu’il advienne, mon souhait, c’est que nous restons sincèrement humains et que nous ne bridons pas notre temps et le temps des autres jusqu'à considérer fatalement que nous faisons du surplace du fait que tel ou telle a « réussi ».
Je me sens mélancolique, je vais me reposer en espérant que ce texte soit terminé même si l’aventure a recommencé…
Ah j’oubliais, ne laissons pas nos sentiments, nos objectifs principaux et nos réussites égoïstes mourir par omission du fait des circonstances, c’est cela qui fait des uns des hommes parfois et des autres des bêtes la plupart du temps.
Bien à vous.
Serge Abiola SABI,


Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Les migrations économico estudiantines en France

Dur dur de rester sur place! C'est la terrible leçon donnée à l'humanité entière en ce temps de pandémie mondiale. Tout le monde est migrant. Le phénomène migratoire est aussi vieux que le monde. C'est la dramatisation d’un aspect de l’impact de ce processus en lien avec la montée du nationalisme politisé qui a mené à des distinctions, pire à une véritable confusion aux retombées néfastes. De l'homo sapiens doté d'une liberté naturelle d'aller et venir, nous sommes parvenus à une typologie du phénomène migratoire, une typologie quelquefois discutable, relative et surtout malléable au gré des politiques. Aujourd'hui nous employons des mots à tort et à travers. Avec la médiatisation, les termes migrants et réfugiés se confondent. Des termes sont employés et souvent associés, trop souvent instrumentalisés… Migrants, réfugiés, étrangers entre autres sont employés pour désigner l’autre qui peut être tantôt différent, tantôt très proche. A la vérité